Le droit à l’avortement des femmes violées, très différent selon les pays
Le droit à l’avortement des femmes qui ont été violées est un sujet très polémique. En fait, les législations relatives à ce sujet sont différentes d’un pays à un autre. Pour les états européens, on peut dire qu’ils sont un peu plus souples sur le droit à l’avortement.
Avortement autorisé
Si dans la plupart Dans plus de 85 % des états membres de l’Union Européenne, les femmes peuvent bénéficier du droit à l’avortement. Bien évidemment, les conditions de faisabilité varient selon l’Etat. De plus, le viol n’est pas l’unique justification accepté. En Finlande, par exemple, le droit à l’avortement est légal pour les femmes âgées de moins de 17 ans et de plus de 40 ans, pour celles qui ont déjà quatre enfants en bagage ou pour celles qui ont une difficulté économique et sociale. Par contre, bien que l’avortement soit autorisé en Italie, la plupart des médecins refusent de le faire à cause de leur conscience.
Avortement non autorisé
Même si l’Europe est dorénavant plus ouverte en ce qui concerne le droit à l’avortement, tout particulièrement pour les femmes victimes de viol, cinq pays appartenant à la communauté sont encore très récalcitrant. En Pologne et au Chypre, le droit à l’avortement s’adresse uniquement aux cas de malformations fœtales graves, d’inceste et de viol. En Andorre, l’avortement est uniquement autorisé en cas de problème de santé grave. Il en est de même en Irlande, sauf qu’il est encore nécessaire d’avoir une justification de deux médecins. Pour finir, il n’y a aucun droit à l’avortement a Malte pu importe la situation qui se présente.
Le délai autorisé du droit à l’avortement à l’échelle de l’Union Européenne est aussi très variable. En effet, il peut aller de dix semaines à vingt-quatre semaines.